Saint-Étienne
Maître d’ouvrage
Métropole Habitat Saint-Etienne
Résidentiel
Maîtrise d’oeuvre
- scodellari architecte mandataire
- Pricilla Tétaz architecte paysagiste associée
- Rue Royale architectes associés
Montant des travaux
4 983 000 euros
Chantespoir : 20 logements collectifs
Le Site
La parcelle proposée pour cette opération est exceptionnelle par son caractère d’enclave naturelle préservée et sa situation dominante à proximité immédiate du Centre Ville de St Etienne. Elle fait partie d’un important tènement boisé protégé qui présente une forte déclivité. Largement ouverte au Nord, elle offre de belles vues sur les collines urbanisées, sur le Centre Ville et sur les lointains. L’accès en est limité sur une portion réduite de la rue Montferré très pentue, située de plus en contrebas de la parcelle.
Le Programme
Construction de 19 logements intermédiaires et 20 logements locatifs THPE.
Le Projet
L’installation des bâtiments sur un système de socles au dessin commun, permet de gérer à la fois les accès depuis la rue, le rapport à la pente naturelle du terrain et la cohérence de l’ensemble. La conception de ces socles s’inspire des murs de soutènement existants bordant la parcelle et la rue Montferré.
L’écriture architecturale des différents corps de bâtiments propose d’instaurer un dialogue en écho à l’architecture collinaire sur laquelle s’ouvrent les vues. Le dessin de bâtiments bifaces, inspiré des logements-ateliers des passementiers, est volontairement marqué par une orientation binaire Nord/Sud . Ce contraste est mis en valeur par un traitement nettement différencié des façades Nord, urbaines, ouvertes à la vue et des façades Sud orientée sur l’intimité et la domesticité d’espaces plus privatifs.
La façade sur la rue Montferré est le plan sur laquelle se projette cette disposition se développant sur la profondeur de la parcelle : sur un socle minéral, affirmant la masse tectonique de l’épaisseur du terrain, se dessine le profil des bâtiments, affichant leur dessin marqué par cette double orientation Nord-Sud. Le traitement de cette façade sur rue instaure une progression de l’aval vers l’amont.:on passe d’un ensemble bâti à l’alignement, à l’échelle de la rue et en écho à la bâtisse d’angle en contrebas, à une séquence marquée par l’échancrure de l’accès et par un bâtiment plus étroit construit sur le haut de la rue. Il présente un léger recul ménagé par rapport au socle en alignement et instaure un dialogue avec la séquence haute de la rue Montferré occupée par la parcelle boisée d’un pavillon bornée par un mur de soutènement.
A l’intérieur de la parcelle, les bâtiments sont implantés sur la haut du site, parallèlement à la limite de propriété Nord. Leurs jardins privatifs s’installent entre les bâtiments et cette limite. Installés sur un socle rectiligne, les bâtiments dessinent une « ligne de ciel » volontaire crée par une composition alternée de volumes étroits et haut insérés entre des bâtiments plus bas. Ces échancrures cadres des vues sur les lointains depuis les maisons individuelles préexistantes situées sur la haut du terrain. L’ensemble se compose autour d’un vaste espace de prairie laissé libre, véritable respiration entre les anciens bâtiments présents dans la parc et le nouveau projet sur le haut du site, parallèlement à la limite de propriété Nord. Leurs jardins privatifs s’installent entre les bâtiments et cette limite. Installés sur un socle rectiligne, les bâtiments dessinent une « ligne de ciel » volontaire crée par une composition alternée de volumes étroits et haut insérés entre des bâtiments plus bas. Ces échancrures cadres des vues sur les lointains depuis les maisons individuelles préexistantes situées sur le haut du terrain.
